Ce Deficit a toujours existé; mais aussi l'administration s'est toujours fait un devoir sacré de le combler, parcequ'elle s'est de plus en plus convaincue que l'humanité souffrante ne pouvait
[Nächste Seite] S'en passer sans aggraver encore sa douloureuse existence. C'est ce qu'Elle a eu occasion de démontrer tous les ans, et c'est aussi pourquoi ce Secours lui a été accordé par l'administration Supérieure, à l'exception de l'an 1806, exercice pourlequel Sa Majesté l'Empereur & Roi a cru devoir refuser ce Secours, attendu que le nombre de préposés n'était pas indiqué dans la proportion donnée des malades, c'est-à-dire d'un préposé pour huit malades. Le Conseil municipal et la Commission des Hospices ont d'abord été sensiblement affligés de cette décision impériale; mais labonté toute paternelle et l'intérêt signalé que Sa Majesté montre sans cesse à l'égard des hospices, les a d'autant plus consolés qu'à l'époque où cette fatale décision est arrivée, les Hospices avaient déjà reçu la moitié de ce Secours, et quel'autre moitié leur étant absolument indispensable, on a du croire que Sa Majesté se déciderait enfin à continuer pour l'an 1806 et années postérieures le Secours accordé aux hospices pour celles antérieures, surtout quand Elle verrait que ses intentions ont été scrupuleusement suivies pour l'an 1807 dans l'énoncé du nombre de préposés, réglé sur celui des malades.Dieses Defizit war stets vorhanden; aber auch die Verwaltung erachtete es als eine heilige Pflicht es auszugleichen, weil sie immer mehr davon überzeugt wurde, dass die leidende Menschheit
[Nächste Seite] nicht daruf verzichten könnte, ohne ihre beschwerliche Existenz noch zu verschlimmern. Das hat sie in all den Jahren beweisen können, und es ist auch der Grund, warum sie diese Beihilfe von der Hohen Autorität bekommen hat, mit Ausnahme von 1806, in welchem Geschäftsjahr Seine Majestät der Kaiser und König diese Beihilfe hat gemeint ablehnen zu müssen, weil die Anzahl der Gehilfen nicht in dem vorgegebenen Verhältnis zu den Kranken vermerkt war, das heißt von einem Gehilfe für acht Kranke. Der Munizipalrat und die Hospiz-Kommission waren zuerst sehr von dieser kaiserlichen Entscheidung betroffen; aber die väterliche Güte und das Interesse, das Seine Majestät den Hospizen gegenüber stets bezeugt, haben sie um so mehr getröstet als zu der Zeit, als diese fatale Entscheidung eintraf, die Hospizen schon die Hälfte dieser Beihilfe bekommen hatten. Und weil die andere Hälfte für sie absolut unverzichtbar ist, hat man glauben mögen, dass Seine Majestät sich am Ende doch entscheiden würde, für 1806 und spätere Jahren die Unterstützung fortzusetzen, die in den letzten Jahren den Hospizen gewährt wurde, insbesondere, wenn Sie sehen würde, dass Ihre Vorgaben für das Jahr 1807 bei der Angabe der Anzahl von Gehilfen im Verhältnis zur Anzahl der Kranken gewissenhaft befolgt wurden.