Band 39b: Eintrag vom  02. Oktober 1809 (Nr. 16 )

Eintragsübersicht (Band, Sitzung)

Transkription

 
Receveur municipal

La recette communale qui S'eleve année commune a quarante cinq mil francs se compose d'une foule d'objets qui exigent un travail forcé, de la part de celui qui en est chargé La somme de mil francs qui lui a été accordée dans les années anterieures, n'est en aucune sorte concordante avec l'importance de cette recette, surtout depuis L'erection de la cour des comptes, ou non seulement Le receveur est obligé de se faire representer, mais encore tenu a des frais de ports de lettres, pacquets, papiers ~ timbrés &tc auxquels il n'etait pas tenu avant cet etablissement. Le conseil lors de la redaction du Budget de 1809 avait proposé tant pour emoluments de ce receveur, que pour cette augmentation de depenses la Somme de seize cent francs, il pensait et pense toujours que cette allocation est de toute justice et il ose esperer que L'autorité superieure voudra bien interposer son credit pour la lui faire obtenir

[Nächste Seite] Pasteur Protestant

Le conseil desirant vivement executer les dispositions du decret Imperial du 5 mai 1806 en faveur du pasteur protestant nommé par Sa Majesté Imperiale et Royale lequel exerce son ministere en cette ville depuis le premier Janvier dernier propose une Somme de trois cent francs pour chaque année, pour lui servir d'equivalent du loyer d'une maison et d'un Jardin, il propose en outre celle de trois cent francs pour le meme objet pour le courant de l'an 1809 ces deux Sommes six cent francs pourraient etre prelevées sur le 10ème des revenus affectés au Culte lequel 10ème monte annuellement a environ quatre mil francs

Commissaire de Police.

Un commissaire de police ne peut subsister en cette ville avec la Somme de huit cent francs, et c'est pourtant celle a laquelle il pourrait pretendre si l'on suivait strictement la base fixée par la population il faut en cette ville extreme frontiere, un homme adroit, Intelligent et qui par ses emoluments puisse sy maintenir avec decence. Le conseil qui par ses considerations croit que la somme de douze cent francs est la moindre que l'on puisse lui accorder il la propose en consequence

Corps de garde bois et lumieres.

La somme de cent cinquante francs, demandés et accordée pour les corps de gardes, bois et lumieres dans le Budget de 1809 est absolument insuffisante pour 1810 Le conseil propose celle de deux cent francs comme indispensable vû la cherté du Combustible, ainsi que de la Chandelle.

Entretien du Collège

Le conseil avait toujours pensé que la somme de quatre cent francs pour l'entretien des batiments du College etait dans le cas de les maintenir en bon etat, ne voulant point s'ecarter de ses principes d'economie, il ne demanda encore que la meme somme dans le precedent Budget mais au moyen

[Nächste Seite] De ce quil y a maintenant beaucoup plus de Pensionaires et que par consequent un local plus vaste est indispensable, ce qui necessitera de plus grande reparations. Le conseil pense que six cent francs par année y compris l'entretien du portier son absolument utiles pour parvenir a ce que ce batiment ne se degrade pas Fêtes publiques & depenses imprévues

Le conseil ainsi quil la fait dans le Budget de 1809, propose la somme de trois mil francs tant pour fetes publiques depenses imprevues, que pour subvenir aux frais d'administration, ceux reglés relativement a la population de cette commune; etant fort eloignés de pouvoir faire face aux depenses necessités par le nombre d'employés quelle exigent vu sa situation a l'extreme frontière, et le passage continuel de troupes tous les Budgets anterieures ont developpé les motifs qui rendent cette allocation indispensable l'autorité superieure s'en est convaincue et c'est a regret que le conseil se restreint a cette somme avec d'autant plus de raisons que celle accordés jusqu'en 1807 n'a jamais été au dessous de quatre mil francs

Indemnité du receveur communal

Le conseil propose neuf cent soixante quinze francs pour indemniser le receveur municipal, tant des frais quil a été et quil sera obligé de faire pour se faire representer a la cour des comptes pendant les années 1807, 1808, & 1809. ainsi que pour frais de timbre expedition, ports de lettres &tc et pour le dedommager du mince traitement quil a eu , dans ces memes années.

Gare

Une deliberation a été prise dans une seance extraordinaire, autorisée par Monsieur le Prefet le 24 Juillet 1808 relativement a l'etablissement d'une gare a construire proche la porte de Juliers, Le devis estimatif, le plan, et toutes les autres pieces ont ete adressees a l'autorité superieure. Monsieur le Conseiller d'etat Directeur general des ponts et Chaussées en a reconnu l'absolue necessité et la approuvée. Le conseil propose

[Nächste Seite] Donc pour l'année 1810 la somme de neuf mille sept cent quatre vingt un francs tant pour acheter le terrein necessaire que pour deblayement de cette premiere année se referant a demender l'allocation de neuf mil cent soixante Douze francs pour l'année 1811 et pareille somme en 1812 formant en totalité vingt huit mil cent vingt cinq francs montant du devis dressé par Monsieur l'ingenieur en Chef Hageau Les moyens d'execution pour la premiere année 1810 ... neuf mil sept cent quatre vingt un francs pourront etre pris sur les fonds disponibles du meme exercice sans avoir recours, ainsi quil avait été Statué dans la deliberation ci-dessus precitée a la Caisse d'amortissement. Cimetiere du Culte Protestant

Depuis le reunion de ce pays a la France, bon nombre de Lutheriens, et protestans se sont etablis à Neuss ils possedent un cimetiere sans cloture, il est necessaire qu'il soit entoure de murs; le conseil propose pour cet objet sept cent vingt cinq francs

Reparation de la maison dite Kaufhauss

La maison dite kaufhauss a toujours servi a loger des prisonniers de guerre, ou a deposer des bagages militaire et meme dans les grands passages de troupes elle a été occupée comme corps de garde, cette maison appartenante a la ville, a le plus grand besoin d'etre replanchée a neuf, son escalier tombe en ruines, sa toiture est dans le plus mauvais état, et si l'on retarde de faire ces reparations. il est certain ~ quelles seront infiniment plus couteuses par la suite Le Conseil propose seize cent francs pour mettre ce batement en bon etat

Promenade Publiques

Depuis cinq ans un cimetiere du culte catholique est etablie hors la ville l'emplacement de l'ancien situé proche l'eglise paroissiale, est tres convenable pour en faire une promenade publique, il ne peut

[Nächste Seite] Servir a aucun autre usage La conseil propose la somme de cinq cent cinquante francs pour l'applanir et y faire planter des arbres. il desire que cette somme soit accordée avec d'autant plus de raison que ce terrein sert en partie d'entrée en l'église et laisse des souvenirs affligeants aux proprietaires des maisons qui l'environnent Reparation et meubles du College.

Lors de l'etablissement de l'ecole secondaire aujourd'hui college peu d'eleves la frequentaient Les besoins de grosses reparations etaient alors tres Bornés, depuis deux ans cet etablissement si utile a pris un grand accroissement il n'est plus possible d'y recevoir tous les pensionnaires qui si presentent si quinze cent francs ne sont accordés pour pourvoir, tant aux grosses reparation, augmentation, bancs et autres objets de premiere necessité, cette somme qui doit etre independante des six cent francs demandés ci-dessus ne sera reclamée que pour cett année seulement.

Grosses reparations de L'eglise paroissiale

Les six cent francs accordes dans le precedent budget n'ont pas été suffisant pour faire les grosses reparations a l'eglise paroissiale cinq cent francs sont encore necessaire pour les terminer. Le conseil supplie de les accorder.

Rappel pour depenses imprevues, fetes publiques et frais d'administration.

Le conseil dans son Budget de 1809 a demendé quil fut alloué trois mille francs en dehors de la somme accordée d'après la population. Laquelle serait employes aux fetes publiques, depenses imprevues et pour supplement aux frais d'administration il voit avec peine quelle a été reduite a deux mille francs, cette somme est absolument insuffisante et le conseil se voit forcé d'insister aupres de l'autorité superieure pour quelle veuille bien s'interesser pour obtenir un supplement de mil francs pour l'année 1809 La somme accordée etant

[Nächste Seite] Et devant etre epuisée dans les premiers huit mois de l'année quoique le plus severe oeconomie ont été mis en usage.

Übersetzung

Städtischer Einnehmer

Die städtische-Einnahme eines gewöhnliches Jahr in Höhe von fünfundvierzig tausend Francs besteht aus einer Menge Gegenstände, die eine anstrengende Tätigkeit erfordern, seitens desjenigen, der damit beauftragt ist. Die Summe von tausend Francs, die ihm in den früheren Jahren zugebilligt wurde, ist keinesfalls überein- stimmend mit der Wichtigkeit dieser Einnahmen, besonders seit der Errichtung des Rechnungshofes, wo der Einnehmer nicht nur verpflichtet ist sich vertreten zu lassen, sondern auch an Porto-, Paket-, Stempelpapierkosten, etc gehalten ist, zu welchen er vor dieser Einrichtung nicht verpflichtet war. Der Rat, anläßlich des Verfassens des Budgets von 1809 hatte, sowohl für das Gehalt dieses Einnehmers als für diese Auslagen-Erhöhung eíne Summe von sechszehnhundert Francs vorgeschlagen. Er dachte und denkt immer noch, dass diese Zuwendung absolut gerecht ist, und er wagt zu hoffen, dass die Höhere Autorität gewillt sein werde ihren Einfluß einzusetzen, damit er sie bekommt.

[Nächste Seite] Evangelischer Pfarrer

Der Rat sehr wünschend, die Vorkehrungen der Kaiserlichen Verordnung vom 5. Mai 1806 zugunsten des von seiner Kaiser- lichen und Königlichen Majestät ernannten evangelischen Pfarrers auszuführen, welcher seit dem vergangenen 1. Januar hier sein Amt ausübt, schlägt eine Summe von dreihundert Francs für jedes Jahr vor, um ihm als Gegenwert für die Miete eines Hauses und eines Gartens zu dienen. Er schlägt außerdem für das laufende Jahr 1809 die von dreihundert Francs für denselben Gegenstand vor. Diese beide Summen, sechshundert Francs, könnten aus dem Zehntel der Einnahmen zugunsten des Kultus entnommen werden, welches Zehntel jährlich circa viertausend Francs beträgt

Polizeikommissar

Ein Polizeikommissar kann in dieser Stadt mit der Summe von achthundert Francs nicht leben, und es ist jedoch diejenige, die er verlangen könnte, würde man die auf die Einwohnerzahl festgesetzte Basis streng befolgen. Es bedarf in dieser Stadt, äußerste Staatgrenze, einen geschickten, intelligenten Mannes, der anhand seines Gehalts sich hier mit An- stand behaupten kann. Der Rat, der anhand dieser Betrachtungen glaubt, dass die Summe von zwölfhundert Francs die kleinste ist, die man ihm zugestehen kann, schlägt sie konsequenterweise vor.

Wachhäuser, Holz und Beleuchtung

Die für die Wachhäuser, Holz und Beleuchtung in dem Budget 1809 angeforderte und genehmigte Summe von einhundertfünfzig Francs, ist für 1810 absolut unzureichend. Der Rat schlägt die von zweihundert Francs als unerläßlich vor, angesichts der hohen Kosten für Brennstoff und Kerzen

Instandhaltung des Collège

Der Rat hatte stets gedacht, dass die Summe von vierhundert francs in der Lage sein wäre, die Gebäude des Collège instandzuhalten; weil er von seinen Sparsamkeits-Prinzipien nicht abweichen wollte, beantragte er erneut dieselbe Summe wie im vorigen Budget, aber dadurch

[Nächste Seite] dass es jetzt viel mehr Internatsschüler gibt und dass folglich ein größerer Raum unerläßlich ist, der größere Reparaturen erfordern wird. Der Rat denkt, dass sechshundert Francs pro Jahr, inklusive der Unterhalt des Pförtners, absolut nützlich sind um zu erreichen, dass dieses Gebäude nicht verfällt. Volksfeste & unvorhergesehene Ausgaben

Der Rat, wie er es im Budget von 1809 getan hat, schlägt die Summe von dreitausend francs vor, sowohl für Volksfeste, unvorhergesehene Ausgaben, als zur Deckung der Verwaltungskosten, diejenigen die im Verhältnis zu der Bevölkerung dieser Gemeinde gerichtet sind, sind weit davon entfernt die Ausgaben abzufangen, die wegen der Anzahl der Mitarbeiter, die im Anbetracht ihrer Lage an der aüßersten Grenze, und der ständigen Truppendurchzug erforderlich sind; alle frühere Budgets haben die Motive gebildet, die diese Zuwendung unerläßlich machen. Die Hohe Autorität hat sich davon überzeugt und es ist mit Bedauern, dass der Rat sich auf diese Summe beschränkt, mit umso mehr Gründe, als die bis 1807 zugestandene niemals weniger als viertausend Francs gewesen ist

Entschädigung für den Gemeinde Einnehmer.

Der Rat schlägt neunhundertfünfundsiebzig Francs vor, um den städtischen Einnehmer zu entschädigen, sowohl für seine gewesenen und weiteren erzwungenen Kosten, um sich am Rechnungshof in den Jahren 18078,1808 & 1809 vertreten zu lassen, sowie für BriefmarkenVersand- Briefzustellungskosten etc, als um ihn wegen des mageren Gehalts zu entschädigen die er in besagten Jahren erhalten hat.

Bahnhof

In einer von Herrn Präfekt genehmigte außerordentlichen Sitzung vom 24. Juli 1808 wurde im Bezug auf den geplanten Bau eines Bahnhofes in der Nähe des Jülicher-Tors ein Beschluß gefasst. Der Kostenanschlag, der Bauplan, und alle andere Unterlagen wurden der Höheren Autorität zugeschickt. Herr Staatsrat Generaldirktor des Straßenbauamtes hat seine absolute Notwendigkeit erkannt und zugestimmt. Der Rat schlägt

[Nächste Seite] also für das Jahr 1810 die Summe von neuntausend- siebenhunderteinundachtzig Francs vor, sowohl um das erforderliche Terrain zu kaufen, als für das Abräumen im ersten Jahr, bezugnehmend auf die Beantragung einer Zulage von neuntausend einhundertzweiundsiebzig Francs für das Jahr 1811 und der gleichen Summe für 1812, insgesamt Achtundzwanzigtausendeinhundert fünfundzwanzig Francs, was die Berechnung des Herrn Chefingenieur Hageau entspricht. Die Mittel für die Ausführung im ersten Jahr 1810 ... neuntausendsiebenhunderteinundachtzig Francs, könnten auf die vorhandenen Fonds desselben Geschäftsjahres entnommen werden, ohne auf die Amortisierungskasse zurückgreifen, zu müssen, wie es in dem oben erwähnten Beschluß statuiert wurde. Evangelischer Friedhof

Seit dem Anschluß dieses Landes an Frankreich, haben sich viele Lutheraner und Protestanten in Neuss niedergelassen, sie verfügen über einen Friedhof ohne Einzäunung, es ist nötig dass er von Mauern umgeben ist; für diesen Gegenstand schlägt der Rat siebenhundertfünfundzwanzig Franc vor.

Ausbesserung des sogenanten Kaufhauses

Das sogenannte Kaufhaus diente stets dazu Kriegsefangenen zu unterbringen, oder als Lager für militärisches Gepäck, und während den großen Durchzügen der Truppen wurde sie sogar als Wachthaus eingesetzt. Die Fußböden dieses stadteigenes Hauses müssen dringend erneuert werden, die Treppe fällt auseinander, das Dach ist in einem sehr schlechten Zustand, und sollte man es verzögern diese Reparaturen zu machen, ist es sicher dass sie in der Folge unendlich teuerer werden. Der Rat bietet also sechzehnhundert Francs um dieses Gebäude in einem guten Zustand zu versetzen.

Öffentliche Promenaden

Seit fünf Jahren befindet sich ein katholischer Friedhof außerhalb der Stadt: die Stelle des ehemaligen in der Nähe der Pfarrkirche ist sehr geeignet für die Errichtung einer öffentliche Promenade, sie kann nicht

[Nächste Seite] für irgendeinen anderen Zweck benutzt werden. Der Rat bietet die Summe von fünfhundertfünfzig Francs um sie zu ebnen und darauf Bäume pflanzen zu lassen. Er wünscht dass diese Summe bewilligt sei, mit umso mehr Gründe, als dieses Terrain Teil der Kircheneingang ist und den Besitzer der umliegenden Häusern schmerzhafte Erinnerungen hinterläßt Ausbesserung und Möblierung des Collège.

Als die Weiterführende Schule, heute Collège, eingerichtet wurde, besuchten sie wenig Schüler. Die Bedürfnisse nach größeren Reparaturen waren sehr begrenzt;seit zwei Jahren ist diese so nützliche Einrichtung stark angewachsen, es ist nicht mehr möglich alle Internatsschüler, die sich melden, aufzunehmen, wenn fünfzehnhundert Francs nicht bewilligt werden, als Abhilfe sowohl für große Reparaturen, Vergrößerung, Sitzbänke, und für unbedingt notwendige andere Gegenstände; diese Summe, die unabhängig der oben angefragten sechshundert Francs sein soll, wird auschließlich für dieses Jahr angefordert.

Größere Reparaturen der Pfarrkirche

Die im vorigen Budget bewilligten sechshundert Francs haben nicht gereicht, um an der Pfarrkirche die größeren Reparaturen durchzuführen, fünfhundert francs sind noch notwendig, um sie zu beenden. Der Rat bittet inständig sie zu gewähren.

Erinnerung für unerwartete Ausgaben, Volksfeste und Verwaltungskosten

In seinem Budget von 1809 hat der Rat angefragt, dass, abgesehen von der im Verhältnis zu der Bevölkerung gewährte Summe, dreitausend Francs bewilligt werden. Welche für Volksfeste, unerwartete Ausgaben und als Ergänzung zu den Verwaltungskosten verwendet werden. Er stellt mit Bedauern fest, dass sie auf zweitausend Francs reduziert wurden, diese Summe ist absolut unzureichend, und der Rat sieht sich gezwungen bei der höhere Autorität Druck auszuüben, damit sie sich einsetzen möge, für das Jahr 1809 einen Zuschlag von tausend Francs zu erhalten. Die gewährte Summe

[Nächste Seite] ist und wird in den ersten acht Monaten des Jahres aufgebraucht, obwohl die strengste Sparsamkeit eingesetzt wurde.