Band 39b: Eintrag vom  11. Oktober 1806 (Nr. 4 )

Eintragsübersicht (Band, Sitzung)

Transkription

 
Titre IV. Chapitre Ier. Frais d'Administration.

Si l'on calculait ces frais sur la population, on croirait bientôt qu'il y a erreur dans la Somme portée comme allouée l'année précédente, et proposée pourl'exercice an 1807; mais on se rappellera que, pour l'année précédente, il a été alloué une Somme de 4000 francs en sus de delle de 2628 qui formait celle fixée à raison de 50 Centimes par habitant, parcequ'elle avait été

[Nächste Seite] Reconnue insuffisante pour une Ville qui sous le rapport de sa Situation à l'extrême frontière, nécessite des dépenses en toute espèce plus qu'une autre de la même population dans l'intérieur de L'Empire.- On doit même ajouter ici que la susdite Somme de 6628 francs, allouée pour l'an 1806, ne saurait nullement suffire aux dépenses que comportent lesSoins de l'Administration, et que le Conseil s'est vu dans la nécessité absolue de proposer pour cet objet un Surplus de 2986 francs, fondé sur ceque la susdite Somme de 6628 est déjà absorbée dans les trois premiers trimestres de 1806.- En effet, il ne faut pas considérer la Ville de Neuss comme devant être bornée dans les frais dont ils'agit par sa population, et c'est sa position géographique qui doit y servir de base, puisque le nombre d'Employés de toute espèce doit être plus ~ considérable que dans des ville del'intérieur d'une population triple. Monsieur le Conseiller d'Etat Laumond, ci-devant Préfet de ceDéparte-d'Etat Laumond, ci-devant Préfet de ceDéparte- -ment , s'est convaincu lui-même de l'importance de cette ville sous le rapport administratif et des frais qu'elle exige particulièrement à toute autre ville dela même population, quand il a ordonné qu'ilfût établi à Neuss un Surveillant des etrangers. Enfin, pénétré de ces idées générales, on se convaincra [Nächste Seite] Aussi aisément que dans une ville dont les soins del'administration sont les mêmes que dans celles d'une population de 15,000 à 20,000 ames, il est juste quele Maire et ses adjoints, qui doivent nécessairement partager ses travaux, soient indemnisés ou remboursés des frais ou avances auxquels ils sont entrainés par leurs fonctions et ce de manière qu'elles ne tombent pas à leur charge. Le Conseil, se reposant sur la Sage et économique administration du Maire comme sur la Justice des autorités Supérieures etla bienveillance desa Majesté espère donc que la Ville sera autorisée à consacrer en frais d'administration la surdite Somme de 9214 francs; ce que ses revenus lui permettent de faire, sans nuire à ses autres dépenses. Compagnie de Reserve.

L'augmentation qui existe pour cet objet dans la somme allouée l'année précédente et celle proposée pour 1807, est l'effet dela lettre de. Le Prince Ministre de la Guerre, en date du cinq frimaire an 14 , qui met à la charge des communes l'indemnité accordée aux soldats pour tenir lieu de pain de soupe.

Chapitre II. Traitement d'un adjoint, faisant fonction de Commissaire de police.

Le conseil municipal, pénétré de l'importance

[Nächste Seite] Et dela multiplicité des affaires de police qui occupent journellement un des adjoints du Maire, s'est fait un devoir de proposer en sa faveur la modique somme de 600 francs, en attendant la nomination d'un commissaire de police par suite de la nomination impériale du Maire et de ses adjoints. Enlèvement des Boues &tc.

Si cet objet est un article de dépense au lieu d'en être un de revenu, c'est que la mise en ferme, plusieurs fois tentée, n'a jamais pu réussir à cause du grand nombre de vaches et autres gros et menu bétail, qui fournissent à l'agriculture audelà même des engrais qui lui sont nécessaires; ce qui ne donne aucune importance aux boues, dont l'enlèvement ne coûte d'ailleurs à la ville que la moitié des frais des charrois ordinaires.

Chapitre III. Entretien des Corps-de-garde, Bois, Lumière.

Il n'aété alloué que 120 francs, mais cette Somme n'est que le tiers de celle qu'il en coute pour cet objet à cause du passage presque continuel des troupes soit en corps, soit en détachement, par cette ville située à l'embranchement de quatre grandes routes.

[Nächste Seite] Chapitre V. Secours publics

Voyez l'observation au chapitre II, sur le Déficit des dépenses annuelles des hospices.

Chapitre VI. Instruction publique.

On remarquera dans les frais del'Ecole secondaire une augmentation de quatre cents francs sur la dépense de l'année précédente. On doit donc observer ici qu'elle provient dela nomination toute récente du Directeur de l'Ecole, dont le traitement a du être porté plus haut que celui des Professeurs, attendu que la Somme proposée lui a été promise parceque sa place exige plus de talent et réclame ainsi une augmentation sur les professeurs; mais on promet de la réduire autant que possible quand le Pensionnat, quele Directeur établit, l'aura remboursé de ses avances.

Traitement d'une institutrice pour les filles adolescentes.

Depuis longtems on sentait le besoin de cette institutrice, et le conseil pressé par les concitoyens, a pris enfin cet objet en sérieuse considération. En effet, les filles ayant fréquenté jusqu'ici les Ecoles primaires avec les garçons, faute d'Ecole séparée pour elles, leurs parents ont du les en retirer sous le rapport des bonnes moeurs. Leur éducation sous les yeux deleurs parens finissait donc

[Nächste Seite] A l'âge de dix ans et devenait ainsi nulle ou presque nulle en comparaison de celles dont elles sont susceptibles et qui leur est nécessaire dans le cours de la vie. Celles de la classe ordinaire (c'est la majeure partie) restaient dans l'ignorance, et celles de la classe aisée devaient être mises en pension dans d'autres Villes. L'Etablissement de l'institutrice dont il s'agit a paru indispensable au conseil; Il a pensé que la modique somme de Trois Cents francs qu'il en coûterait a la ville, ne devait point être épargnée pour un tel objet d'utilité publique, et il espère qu'il suffisait déjà de la proposer, pour qu'elle soit accordée. Néanmoins il prie les Autorités Supérieures d'appuyer sa proposition auprês de SaMajesté. Chapitre VIII. Fêtes publiques et dépenses imprévues.

Depuis quelques années, il n'avait été rien alloué pour cette Dépense, qui avait du être prise sur le crédit des frais d'Administration déjà trop modique et même insuffisant. Le conseil voit donc avec un plaisir égal à sa reconnaissance qu'il peut désormais affecter un fonds spécial pour cet objet généralement interessant, mais surtout dans un Pays situé à l'extrême frontière de l'Empire et nouvellement réuni.

A l'égard des Dépenses imprévues,

[Nächste Seite] Laville de Neuss est plus que beaucoup d'autres dans le cas d'avoir des Circonstances qui les nécessitent; et vû la cherté actuelle, la Somme de 350 francs proposée ne saurait être au dessus des besoins réels ou ordinaire.

Übersetzung

Titel IV 1. Kapitel Verwaltungskosten

Würde man diese Kosten auf die Bevölkerung anrechnen könnte man alsbald glauben, dass bei der Summe, die im vorigen Jahr als Angebot für das Geschäftsjahr 1807 bewilligt wurde, ein Irrtum vorliegt; aber man wird sich erinnern, dass für das Jahr davor eine Summe von 4000 Francs bewilligt wurde, zusätzlich zu den 2628, die der vereinbarten Summe von 50 Centimes pro Einwohner entsprachen, weil sie als

[Nächste Seite] unzureichend erkannt wurde für eine Stadt, deren Lage an der äußersten Grenze weit mehr Ausgaben jeglicher Art erfordert, als jede andere mit der gleichen Einwohnerzahl innerhalb des Empire. Man muss sogar hier hinzufügen, dass die oben erwähnte Summe von 6628 Francs, für 1806 bewilligt, keinesfalls für die Ausgaben der notwendigen Verwaltungs- Aufwands ausreichen würde und dass der Rat sich absolut gezwungen sah, für diesen Gegenstand einen Mehrbetrag von 2986 Francs vorzuschlagen, darauf begründet, dass die oben erwähnte Summe von 6628 bereits innerhalb der ersten drei Trimester von 1806 verbraucht ist. Denn die Stadt Neuss darf nicht betrachtet werden, als ob ihre Bevölkerung der Grund dieser Kostenbeschränkung wäre, und es ist ihre geographische Lage, die als Basis dienen soll, weil die Anzahl von Angestellten jeglicher Art sehr viel höher sein soll als in Städten des Inneren mit einer dreifachen Bevölkerung. Herr Staatsrat Laumond ,daselbst Präfekt dieses Departement, hat sich selbst davon überzeugt, wie bedeutend diese Stadt ist, im Bezug auf die Administration und die Kosten, die sie abverlangt, besonders im Vergleich zu jede anderer bevölkerungsgleicher Stadt als er befahl, dass in Neuss die Stelle eines Ausländer-Aufsehers eingerichtet werde. Schließlich, beladen mit diesen Grundgedanken, werde man sich[Nächste Seite] leicht überzeugen lassen, dass in einer Stadt, deren Verwaltungsaufwand gleichzusetzen ist mit jenen mit einer Bevölkerung von 15.000 bis 20.000 Seelen, es gerecht ist, dass der Bürgermeister und seine Beigeordneten, die notwendigerweise seine Aufgaben teilen müssen, entschädigt werden oder ihnen die Kosten oder Vorschüsse zurückerstattet werden, die ihre Funktionen mit sich bringen, sodass diese nicht zu ihrem Last gehen. Der Rat, indem er auf die weise und wirtschaftliche Verwaltung des Bürgermeisters, sowie auf die Gerechtigkeit der höheren Autoritäten und die Güte Seiner Majestät vertraut, erhofft sich sehr, dass der Stadt erlaubt werde, die oben erwähnte Summe von 9214 Francs für ihre Verwaltungskosten anzuwenden; was ihre Einnahmen möglich machen, ohne dass ihre anderen Ausgaben darunter leiden. Reserve-Kompanie

Die Erhöhung der im vorigen Jahr bewilligten Summe für dieses Objekt und jener für das Jahr 1807 vorgeschlagenen, beruht auf dem Brief Seiner Hoheit des Prinzen Kriegsminister vom 26. 11. 1805, welcher regelt, dass die Entschädigung, die die Soldaten als Ersatz für das Suppenbrot bekommen, den Gemeinde zur Last fallen

Kapitel II. Gehalt eines Beigeordneten der als Polizeikommissar fungiert.

Der Munizipalrat, durchdrungenvon der Wichtigkeit

[Nächste Seite] und der Vielseitigkeit der Polizeiangelegenheiten, die täglich einen der Beigeordneten des Bürgermeisters beschäftigen, hat sich zur Aufgabe gemacht, die bescheidene Summe von 600 Francs zu seinen Gunsten vorzuschlagen, bis zur Ernennung eines Polizeikommissars als Folge der kaiserlichen Ernennung des Bürgermeisters und seiner Beisitzer. Beseitunge der Schlämme, etc.

Dass dieser Gegenstand mit Ausgaben anstatt mit Einnahmen verbunden ist, liegt daran, dass eine Abgabe bei den Bauernhöfe, mehrfach versucht, nie gelungen ist, weil die hohe Anzahl an Kühen und anderm Groß-und Kleinvieh beliefert die Landwirtschaft mit weit mehr Düngemittel, als sie benötigt; dadurch ergibt sich, dass Schlämme gar keine Bedeutung haben, deren Beseitigung die Stadt außerdem nur mit der Hälfte der gewöhnlichen Fuhrkosten belastet.

Kapitel III Unterhaltung der Wachthäuser Holz, Licht.

Es wurden nur 120 Francs bewilligt, aber diese Summe entspricht lediglich nur einem Drittel der Kosten für diesen Gegenstand, wegen des beinahe fortdauernden Durchzuges der Truppen, sei es als Korps oder als Abteilung, durch diese an der Kreuzung von vier Hauptstraßen gelegenen Stadt.

[Nächste Seite] Kapitel V. Volksfürsorge

Siehe die Bemerkung im Kapitel II, bezüglich des Defizites bei den jährlichen Hospiz-Ausgaben.

Kapitel VI. Öffentliches Schulwesen

Man wird in den Kosten der Mittelschule eine Erhöhung von vierhundert Francs auf die Ausgabe des vorigen Jahres feststellen. Es muß also hier erwähnt werden, dass sie auf die erst kürzlich erfolgte Ernennung des Schuldirektors beruht, dessen Gehalt höher ausfallen sollte, als das der Lehrer. Ihm wurde die angebotene Summe versprochen, weil seine Stelle mehr Talent verlangt und also höher als die Lehrer einzustufen ist; aber man verspricht, sie so weit wie möglich zu reduzieren, sobald das vom Direktor geplante Internat ihm seine Auslage zurückerstattet haben wird.

Gehalt einer Grundschullehrerin für die heranwachsenden Mädchen.

Seit langem spürte man den Bedarf nach dieser Grund- schullehrerin, und unter dem Druck der Mitbürger hat der Rat diesen Gegenstand endlich ernsthaft in Betracht gezogen. Es ist so, dass die Eltern der Mädchen, die bis jetzt die Grundschulen zusammen mit den Knaben besucht haben, sie auf Grund der gute Sittenn von der Schule nehmen mussten, weil es für sie keine getrennte Schule gibt. Unter Aufsicht ihrer Eltern hörte ihre Erziehung also

[Nächste Seite] im Alter von zehn Jahren auf, und wurden also ungebildet oder beinahe ungebildet im Vergleich zu denjenigen, die dazu befähigt sind, und die sie im Laufe des Lebens nötig haben. Jene der breite Schichten (der Hauptanteil) blieben unwissend, und jene der Oberschicht mussten in Internate anderer Städten geschickt werden. Die Einstellung der gemeinten Grundschullehrerin erschien dem Rat unverzichtbar; Er dachte, dass die bescheidene Summe von dreihundert Francs, die die Stadt aufbringen müsste, für ein solches Objekt öffentlichen Nutzens nicht eingespart werden sollte, und er hofft, dass sie vorzuschlagen allein reichen wird, damit sie bewilligt wird. Er bittet trotzdem die höheren Autoritäten, seinen Vorschlag bei Seiner Majestät zu unterstützen. Kapitel VIII. Volksfeste und unvorhergesehene Ausgaben.

Seit einigen Jahren wurde für diese Ausgaben nichts bewilligt, die vom Anteil der schon zu bescheidene und sogar unzureichenden Verwaltungskosten genommen werden mussten. Der Rat erkennt also mit Freude und Dankbarkeit, dass er von jetzt an einen speziellen Fonds für dieses allgemein interessantes Objekt zuweisen darf, besonders in einem Land an der äußersten Grenze des Reiches gelegen und seit kurzem mit ihm vereint.

Hinsichtlich der unvorhergesehenen Ausgaben,

[Nächste Seite] ist die Stadt Neuss eher als viele andere in der Lage Umstände zu begegnen, die diese erfordern und angesicht der aktuellen Teuerung kann die vorgeschlagene Summe von 350 Francs nicht über die wirklichen oder ordentlichen Bedürfnissen sein.